accessoires et ustensiles

 

La panoplie de base du cuisinier est souvent complètée par une gamme de petits ustensiles dont certains ont leur utilité.

Plusieurs accessoires, courants au 19e siècle, ont disparu, tels la râpe et le moulin à sucre depuis la commercialisation du sucre en poudre ; d'autres sont progressivement éliminés, comme le moulin à café à manivelle, remplacé par le moulin électrique à lames, lui-même détrôné par le broyeur à meules, qui présente l'avantage de ne pas échauffer les grains.

Le petit matériel moderne inclut toute une série de "gadgets" qui ne sont pas toujours aussi inutiles que ce terme le laisse supposer ; si l'on peut s'interroger sur l'intérêt de la pince à spaghetti de l'equetteur de fraises, de la roulette coupe-pizza, le tire-caoutchouc à bocal est bien pratique.

Les accessoires véritablement utiles sont ceux qui apportent un réel gain de temps et une aide appréciable pour préparer, cuire ou servir les aliments. Abstraction faite des appareils destinés à ouvrir les boîtes et les bouteilles, évidemment indispensables, la préparation fait intervenir des ustensiles qui hachent, pressent, coupent : citons l'éminceur à pommes de terre, le coupe-tomate et le rasoir à lame oscillante.

Pour la cuisson, on peut recourir à l'anti-monte-lait, au couvercle cuit-vapeur, au support à bain-marie.

Les accessoires de service laissent toute latitude à l'imagination des fabricants : coquilleur à beurre, porte-épi de maïs, pique-pomme au four, cuiller à glace, porte-toasts, berceau à asperges, porte-couteau.

Un aliment en particulier, l'oeuf a suscité toute une gamme d'ustensiles : pique-oeuf (pour éviter qu'il n'éclate à la cuisson), séparateur (pour isoler le blanc du jaune), coupe-oeuf dur, cuiller à pocher, porte-oeufs et sac de cuisson (pour immerger plusieurs oeufs en même temps dans l'eau bouillante), tranche-coque (pour décalotter l'oeuf coque), cuillers spéciales, cuiseur à oeuf (moulé ou cocotte), sans oublier l'ancien mire-oeufs.