Apéritif

 

De tout temps, on a reconnu à certaines plantes le don d’ « ouvrir » (aperire en latin) l’appétit ou de leranimer ; on en faisait des boissons dites « apéritives », mais celles-ci étaient plus thérapeutiques que gastronomiques, et on ne les consommait pas avant de passer à table.

 

Les Romains appréciaient le vin au miel ; au Moyen Age, on croyait aux vertus des vins herbés ou épicés, puis apparurent le hypocras, les vermouths, les amers et les vins doux.

 

C’est seulement au 20e siècle, que s’est généralisée l’habitude de prendre une boisson alcoolisée avant le repas.

Le mot « apéritif » n’est d’ailleurs employé comme substantif que depuis 1888.

Il s’applique à des boissons à base de vin (vermouth, quinquina) ou d’alcool (anis, amer, gentiane), aux vins de liqueurs et à certaine eaux-de-vie et liqueurs (cocktails, whisky).

 

L’habitude de « prendre l’apéritif » obéit à des modes, voire à des rites, qui varient selon le pays, le milieu et les circonstances. Il est préférable d’éviter les alcools trop forts, qui dénaturent le palais.

Le Larousse ménager (1926) recommandait : « Un bol de bouillon dégraissé pris une demi-heure avant le repas est un excellent apéritif. Il existe les sécrétions salivaire et stomacale et favorise la production de pepsine dans le suc gastrique. »

 

Certains préfèrent une coupe de champagne.