Arbellot de Vacqueur (Simon)

 

Journaliste, romancier et historien français (Limoges 1897 – Saint Sulpice d’Excideuil 1965). Membre de l’académie des gastronomes, il fut l’un des derniers témoins de la Belle Epoque. Outre j’ai vu mourir le Boulevard et Un gastronome se penche sur son passé, il écrivit. Tel plat, tel vin (1963) et signa, en 1965, la biographie de son maître et ami Curnonsky.

 

Il a laissé un grand nombre de chroniques (en particulier dans Cuisine et Vins de France) et s’attacha à décrire la vie gourmande de Paris, depuis la modeste pension Laveur : « Une bonne odeur de soupe aux légumes, le souvenir d’un gras-double, le parfum d’une omelette aux confitures repassent aussitôt sous mon nez et dans mon esprit, évoquant la gastronomie de notre jeunesse studieuse qui, sous certains aspects, valait bien celle d’aujourd’hui », jusqu’aux dîner fastueux chez Larue, où « nous entendîmes un soir, sous l’œil de Paul, imperturbable, une dame étrangère exiger un chocolat au lait pour accompagner un filet de sole Cubat, la spécialité de la maison.

 

Sacrilège ! Il vaut mieux que Marcel Proust et Boni de Castellane n’aient pas vu ça. »