Arlequin

 

Dans le parler populaire du 19e siècle assortiment de restes de plats récupérés auprès des restaurants et des grandes maisons, puis parés et revendus à bas pris sur certains marchés ou dans des gargotes.
On dirait aujourd’hui « rogatons ».

 

Dans Paris à table (1846), Eugène Briffault évoque « tous les restes qu’on jette au coin de la borne, qui prennent le nom sémillant d’arlequin, celle olla podrida (pot pourri) du bohémien de Paris ».

 

Les revendeurs étaient qualifiés de « bijoutiers », par allusion à la façon dont ils soignaient la présentation de ces débris disparates, bigarrés comme le manteau d’Arlequin.