Produit de confiserie à base de sucre, à sucer ou à croquer. Le mot date de 1604, mais les Anciens fabriquaient déjà des friandises avec des fruits, du miel ou des graines, parfumées à l'ambre ou à la cannelle Les mille aspects du sucre cuit. Le procédé de fabrication classique des bonbons consiste à chauffer une masse de saccharose et de glucose que l'on aromatise et que l'on colore. On forme ensuite un boudin, qui est refroidi, puis mis en forme (pour les bonbons pleins) ou coulé (pour les bonbons fourrés).

Les bonbons pleins (bonbons acidulés aux fruits, à la menthe, au miel, aux plantes, berlingots, coquelicots, sucres de pomme, sucres d'orge, sucettes, bêtises, etc.) sont formés entre deux cylindres, au pilulier (bonbons ronds), ou encore sous une presse.

Les bonbons fourrés sont constitués d'un extérieur coulé autour d'une forme creuse et d'un fourrage (pâteux ou liquide), introduit sous pression : ce fourrage est de la pulpe de fruit, du pralin, une pâte au café, de la liqueur, du miel, etc.

Une autre catégorie de bonbons est constituée par les fondants (bouchées et bonbons au chocolat). Citons aussi les papillotes, puis les bonbons à la liqueur (grains de café, veufs à la liqueur, chardons, etc.).

La nature de l'arôme compte pour beaucoup dans la qualité d'un bonbon, et la précision est importante dans ce domaine un bonbon « fourré pur fruit » ne contient que la pulpe du seul fruit indiqué. S'il est « fourré fruit », il contient de la pulpe provenant de divers fruits et de l'arôme naturel. S'il est « fourré arôme fruit », il s'agit de sirop additionné d'un arôme naturel ou renforcé.